L’opération « C’est mon patrimoine ! » a été lancée en 2005 par le Ministère de la culture (« Les Portes du
temps »). Elle est organisée en partenariat avec le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET)
et mise en œuvre dans le cadre des objectifs communs de cohésion sociale, d’intégration et d’accès à la
culture des personnes qui en sont les plus éloignées.
L’édition 2019 vise à couvrir la diversité des territoires, urbains, périphériques et ruraux et à toucher des
publics diversifiés, en prenant en compte la pluralité des patrimoines (ensembles urbains, patrimoine
immatériel, patrimoine rural de proximité, friches industrielles par exemple), avec des pratiques artistiques
et culturelles nouvelles (balades urbaines, reportages photo, vidéo, radio, utilisation du jeu vidéo comme
support de médiation par exemple).
Elle tend aussi à développer de nouvelles temporalités :
– Possibilité de dérouler les activités durant l’ensemble du temps extrascolaire, vacances scolaires (au-delà
de l’été, petites vacances notamment) ou jours isolés dans l’année (mercredis, samedis).
– Possibilité d’inscrire C’est mon patrimoine ! dans le cadre du plan mercredi, dans le respect du cahier
des charges et en inscrivant ces projets dans les PEDT.
– Mise en avant des temps de restitution des projets, ouverts à tous les publics, par exemple en lien avec
les Journées européennes du patrimoine.
Télécharger l’appel à projet 2019 :
Bilan
Les publics
Près de 50 000 participants en 2018, auxquels doivent être ajoutés les publics des restitutions, environ 26 000 personnes. Les 9-12 ans sont majoritaires (44%), les adolescents et jeunes adultes représentent 20%, avec une quasi-parité entre filles et garçons. 64% des bénéficiaires viennent des quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
Diversité des patrimoines
Cette opération a vocation à toucher tous les types d’établissements patrimoniaux. Les changements d’orientation intervenus en 2018 ont permis de renforcer la tendance à la diversification des patrimoines concernés, collections, patrimoine bâti, ensembles urbains et ruraux et patrimoine immatériel.
De plus en plus de projets portent sur un ensemble de lieux plutôt que sur un monument ou un musée seul. Cette tendance s’amplifie en 2018, avec 310 sites pour 193 projets.
Les projets
La majorité des projets se déroulent toujours pendant les vacances d’été, notamment en juillet, les autres s’équilibrent entre le printemps, le mois d’août et l’automne, mais en 2017 on observe que 17% des projets relèvent de vacances scolaires hivernales ou en outremer ou bien de temps périscolaire ou extrascolaire pendant l’année.
Les projets font appel à des disciplines artistiques très diversifiées, souvent croisées, comme des reportages photographiques dans des villes d’art et d’histoire, des reportages audio avec recueil de témoignages sur les traditions locales, des saynètes de tragédie antique jouées par les enfants avec des masques réalisées dans l’atelier précédent, la réalisation de maquettes végétalisées, des contes inspirés des espaces bâtis ou des poèmes inspirés de tableaux, etc.
Les projets intégrant une dimension numérique (vidéo, photo, ou création numérique) sont particulièrement présents, autant que les arts plastiques plus classiques, suivis de près par l’architecture et l’audiovisuel (cinéma, image animée).
On note également en 2018 une émergence de nouveaux types de projets : balades urbaines, découvertes ludiques du cadre de vie (architecture, ensemble urbain, quartier…).
Les partenariats locaux
En 2018, plus de 40% des projets déclarent 1 seul partenaire, plus de 30 % des projets ont 2 partenaires, 25 % des projets 3 partenaires ou plus.
Le porteur de projet est majoritairement un établissement ou service patrimonial, le partenaire est très majoritairement une structure du secteur jeunesse.
Quand le porteur de projet est un établissement patrimonial, son partenaire principal relève le plus souvent de l’éducation populaire (en 2018, près de 70% des structures jeunesse ‘’partenaire principal’’ déclarent une affiliation à une fédération nationale de l’éducation populaire).
En termes de statut juridique, le porteur de projet relève à peu près pour moitié de la sphère publique, pour moitié du secteur associatif, les partenaires également.
c-est-mon-patrimoine-bilan_2017-18
C’est mon patrimoine et le réseau de la COFAC
https://www.ffmjc.org/fr/cest-mon-patrimoine-a-la-mjc-sur-saulx/