Les emplois d’avenir ont pour ambition d’améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi. L’Etat soutient ainsi la création de 150 000 emplois d’avenir d’ici 2014.
La jeunesse est une des priorités du quinquennat. Les emplois d’avenir (EA) doivent permettre aux jeunes d’accéder à une première expérience professionnelle reconnue sur le marché du travail et/ou acquérir des compétences leur permettant d’évoluer vers un autre emploi. Ce dispositif s’insère dans un engagement plus global du gouvernement en faveur de l’emploi. Les emplois d’avenir, qui répondent à l’urgence vis-à-vis des jeunes sans emploi ni qualification constituent le premier volet de cette politique qui comprend notamment les contrats de génération et la sécurisation de l’emploi.
QUI EST CONCERNE ? Les jeunes de 16 à 25 ans (ou jusqu’à 30 ans pour les travailleurs handicapés), peu ou pas diplômés et à la recherche d’un emploi peuvent poser leur candidature pour un emploi d’avenir. A titre exceptionnel, les jeunes résidant dans une zone urbaine sensible, une zone de revitalisation régionale ou en outre-mer peuvent également accéder à un emploi d’avenir jusqu’au niveau bac+3 et s’ils sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un an.
Les employeurs du secteur non marchand sont principalement concernés par le dispositif emplois d’avenir. Leurs activités ont une utilité sociale avérée ou de défense de l’environnement et sont susceptibles d’offrir des perspectives de recrutement durables : filières vertes et numériques, secteurs social et médico-social, aide à la personne, animation socio-culturelle, tourisme… Ce sont principalement des associations, des organismes à but non lucratif, des établissements publics, des collectivités territoriales. Certaines entreprises privées peuvent recruter en emplois d’avenir, dans des secteurs d’activités ciblés au niveau régional et sur la base de projets innovants.
QU’EST-CE QUE C’EST ? Pour les jeunes concernés :
un CDI ou CDD de 1 à 3 ans à temps plein (sauf exception) une formation pour apprendre un métier la reconnaissance des compétences acquises pendant l’emploi d’avenir Pour les employeurs :
une aide de l’Etat pour 3 ans à hauteur de 75 % de la rémunération brute mensuelle au niveau du SMIC embaucher un jeune motivé bénéficier d’un conseil au sein de la mission locale pour construire le parcours de formation du jeune et intervenir pour toute difficulté pouvant survenir au cours de l’emploi Dans une logique de parcours, l’emploi d’avenir pourra aboutir à une pérennisation dans l’emploi créé, à l’acquisition de compétences donnant au jeune des perspectives nouvelles dans une activité d’avenir ou à la reprise d’une formation, en alternance le plus souvent, en lien avec la motivation trouvée pour un métier. Ce parcours de réussite reposera sur un fort engagement des employeurs (tutorat, formation, capacité d’accompagnement, place…) et sur un accompagnement renforcé assuré essentiellement par les missions locales mais également Pôle emploi et Cap emploi (pour les travailleurs handicapés).
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