Question parlementaire sur la pérennité du plan fanfare

Le 9 mai 2022

Lancé en 2021, le plan fanfare doit soutenir pour deux ans la pratique musicale au sein des fanfares et orchestres d’harmonie. Le budget alloué à l’opération s’élève à 2 millions d’euros sur les deux années.

1.     Les axes du plan fanfare

Le plan vise à soutenir la formation et la visibilité des pratiques en amateur ainsi que la structuration des acteurs des territoires selon trois axes :

  • Axe 1 : Accompagnement des artistes amateurs
    • Soutien pouvant aller jusqu’à 10 000€ par projet.
  • Axe 2 : Développement de partenariats et de collaborations
    • Soutien pouvant aller jusqu’à 10 000€ par projet.
  • Axe 3 : Soutien des initiatives structurante rayonnant sur un territoire élargi
    • Soutien pouvant aller jusqu’à 50% du budget global du projet, dans la limite de 20 000 € par projet.

Les dossiers sont traités par le pôle démocratisation culturelle au sein de chaque DRAC.

Retrouvez la communication du ministère de la Culture :

→      Plan fanfare 2022 (culture.gouv.fr)

 

2.     Le plan fanfare est mené en concertation avec quatre fédérations musicales adhérentes de la COFAC :

  • La fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF),
  • La Confédération Française des Batteries-Fanfares (CFBF),
  • La Confédération Musicale de France (CMF),
  • L’Union des Fanfares de France (UFF).

 

 

3.     Question parlementaire sur la pérennité du plan fanfare

Le 10 mars, le sénateur Jean-Pierre Sueur interrogeant la ministre de la Culture sur la mise en œuvre du plan et sa continuation dans les années à venir.

Texte de la question (à retrouver sur le site du Sénat) :

M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention de Mme la ministre de la Culture sur les conditions de mise en œuvre du plan en faveur des fanfares et orchestres d’harmonie qu’elle a lancé et dont l’objectif est de soutenir la pratique instrumentale, qui a été très affectée par la pandémie de la covid, notamment en direction des jeunes et des zones rurales et territoires éloignés de l’offre culturelle. Il lui demande de bien vouloir lui confirmer que ce plan sera pérennisé et, au vu des projets retenus au titre de ce plan durant l’année 2022, dont la répartition est très inégalitaire entre les régions et les départements, quelles initiatives elle compte prendre afin de parvenir à une répartition plus harmonieuse et équilibrée des crédits afférents à ce plan sur l’ensemble du territoire.

 

Réponse du ministère de la Culture :

Concernant la répartition des projets subventionnés, le ministère explique les disparités territoriales par les réalités diverses des territoires eux-mêmes, connaissant des implantations et des traditions plus ou moins ancrées.

Le ministère rappelle la priorité donnée aux projets relevant du renforcement de partenariats avec les collectivités territoriales, de la participation des jeunes, de la formation des encadrants et de la structuration des réseaux.

Concernant la pérennisation du dispositif après 2022, le plan est destiné à inscrire les acteurs culturels locaux dans des dispositifs de droit commun. Ce sont donc le travail de structuration des acteurs, leur mise en relation avec les collectivités territoriales et l’impulsion donnée à des projets nouveaux qui doivent garantir les effets à long terme du plan.

La suite de la politique du ministère en faveur des collectifs amateurs musicaux s’inscrira dans la préparation des Olympiades culturelles dans le cadre des jeux olympiques de Paris 2024.

 

Retrouvez le texte de la réponse intégrale.