Le président de la république a profité du lancement officiel du loto du patrimoine à l’Elysée, le 31 mai dernier, pour exposer dans un discours sa vision du patrimoine.
Il a d’abord formulé la conviction que le patrimoine était inséparable de la construction de l’identité nationale, identité « qui réside dans ce palimpseste, qu’il y a partout à travers nos régions, qu’est notre patrimoine ». Un patrimoine « qui fait partie du cœur politique de la nation ». Un patrimoine dont il a souligné la variété et la richesse, en parlant d’abord d’un « patrimoine naturel, historique, industriel, religieux ou laïc », et qui « synthétise », à chaque fois, une partie de « l’Histoire de notre pays » puis en rappelant que « quand on parle de patrimoine, on ne parle pas que de pierres, on parle aussi d’imaginaire et on parle d’un répertoire littéraire, théâtral ou autre, on parle de musique ».
Il s’est ensuite opposer avec force à ce « distinguo » entre une politique de droite qui serait « la politique du patrimoine » et une politique de gauche qui serait « une politique de la création, de l’invention, du contemporain, des artistes, du spectacle vivant ». IL affirme au contraire « que la politique patrimoniale est une politique de projets et d’inventions, c’est une politique de création contemporaine. Et c’est ça ce que nous voulons proposer, c’est la réconciliation du patrimoine et de la création contemporaine.»
Emmanuel Macron a souligné la valeur de l’initiative du Loto dont les objectifs étaient aussi de « faire prendre conscience à chacun qu’il avait une part de responsabilité mais qu’il pouvait aussi contribuer pour une part à ce projet» et de rappeler que « le patrimoine est à tout le monde. »
Il a également tenue « à saluer toutes les associations » qui portent les projets culturels européens et « qui ont décidé à un moment de s’emparer d’un lieu pour en faire une réalité revisitée ».
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